Le monument aux morts


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   C'est en 1923, cinq ans après le traité de Versailles, que la Municipalité décida d'édifier un monument aux morts à la mémoire des enfants qu'elle avait perdus.

 

   Pour cela elle contacta M. Vessat, "grand entrepreneur de monuments funéraires", établi à Périgueux, boulevard du petit change. Il proposa un projet. Pour trois-mille francs, il pouvait construire un monument de quatre mètres de hauteur, surmonté d'un coq en pierre de Pons, le coq, à lui seul coûtant cinq-cents francs.

 

   Comme il était d'usage, une souscription fut organisée. Elle couvrit le montant du devis. Comme d'habitude, mademoiselle Normant se montra généreuse en donnant cinq-cents cinquante francs. Le grand-père de M. Jean-Marie Védrenne, Monsieur Marcel Vedrenne de la tuillière avait donné une forte somme. Malgré les trois enfants qui étaient nés, il participa au début de la guerre et puisson neveu de Plazac, Hippolyte Perrier, fils unique, avait été tué.

 

   Heureusement la deuxième guerre mondiale ne fit pas de victime à Fleurac. De nombreux hommes furent prisonniers, laissant leur épouse aux travaux des champs. Certains furent contraints au S.T.O.

 

Extrait du livrre de M. Jean-Marie Védrenne.